Pour un vrai RIC (référendum d’initiative citoyenne)
David Kimelfed se découvre démocrate
Quatre jours avant le conseil métropolitain du 14 décembre, David Kimelfed envoyait aux autres conseillers métropolitains des amendements sur le règlement intérieur, visant à ouvrir l’assemblée délibérante aux citoyens. Des débats d’initiative citoyenne, des assemblées citoyennes de proximité: quel dommage que les trois ans passés à la tête de la métropole ne lui aient pas laissé le temps de les mettre en place! Ces propositions n’ont pas non plus été formulées pendant les huit séances de travail sur ce règlement.
Telles que formulées, ces proposition incomplètes, inachevées et non concertées avec les citoyens,ne nous engagent pas àvoter pour elles.
Les citoyen·e·s méritent mieux qu’un RIC au rabais
S’il est vrai que le droit de pétition et la création d’assemblées citoyennes sont de très bonnes idées(nous les portions d’ailleurs dans notre programme), l’expression des citoyens et leur pouvoir de décision doit dépasser le seul moment du vote. La formulation de cet amendement, rédigé à la va-vite et aux contours flous, ressemble plus à un coup de communication politique qu’à une réelle valorisation de la participation citoyenne.
Pourquoi sinon mettre le plancher de ce droit de pétition à 50000 signatures? Ce nombre est trop élevé pour permettre une réelle implication des citoyens et des citoyennes.Un seuil plus bas permettrait aux habitants de la métropole de proposer des sujets de débat et de les porter auprès des conseillers métropolitains. Autant de questions que nous avons bien l’intention de prendre à bras-le-corps.
Pour une vraie participation citoyenne, travaillons ensemble !
Car pour lancer un vraie démarche sur la participation de tous les citoyens et citoyennes à la vie démocratique, nous préférons une action concertée. C’est tout le sens de la mission qui a été confiée à la vice-Présidente Laurence Boffet, qui peut compter sur le soutien des élus de notre groupe pour que cette ambition soit à la hauteur des enjeux. Cette concertation doit avoir lieu avec les élus intéressés et avec tous les collectifs, associations, citoyens, qui le désireraient.
Un groupe de travail sur la participation citoyenne ne saurait se passer de l’avis des principaux et principales concernées. Notre groupe se tient donc à la disposition de toute organisation ou de toute personne qui souhaiterait être auditionnée sur ce sujet.