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Le groupe mirs s’élargit et devient “MIRS!”

Ne pas choisir entre manger et étudier

Je voulais dire quelques mots de cette délibération car elle me semble symptomatique de ce qui traverse régulièrement notre assemblée et des amateurs de donneur de leçons.

Aujourd’hui, en France, un étudiant sur trois sautes des repas. Un étudiant sur cinq dépend de l’aide alimentaire pour se nourrir. Ces chiffres ne sont pas des statistiques froides. Ce sont des conséquences sur les vies, asséchés, affamés, brisés.

6 ans de mandat avec Laurence Boffet

En quelque sorte, ce qui était écrit dans ma feuille de route reste valable… et pourtant, tout a changé. Je vous propose ici une relecture à la volée de cette feuille de route, comme un fil rouge pour faire le bilan de la délégation que j’ai eu l’honneur de conduire pendant ces six années à la tête de la participation et des initiatives citoyennes à la Métropole de Lyon. Powered By EmbedPress

Gouverner par les besoins, c’est notre volonté, et que nos budgets soient construits en conséquence, le cadre budgétaire actuel ne permet pas de répondre à tous les besoins sociaux, il faut un volontarisme politique pour faire évoluer ce cadre.

D’autres modèles existent plus proches des modèles de service publics que nous défendons, et qui il nous semble, mérite de faire évoluer sans attendre celui actuellement déployé comme un nouveau/second chapitre de la gestion des biodéchets.

SCOT

Nous avions déjà donné nos éléments d’analyse sur le SCOT lors de la commission générale dédiée en Novembre 2023, mais permettez-moi de préciser quelques éléments supplémentaires sous forme de questions/réponses qui me permettra d’être concis et d’aller au cœur des enjeux :
• Fallait-il mettre à jour ce document alors que nous disposions d’un SCOT qui allait jusqu’en 2030 ? OUI, à l’évidence, la croissance démographique prévue dans le précédent SCOT était déjà obsolète en 2020, et nous avons quelques événements extérieurs comme la crise sanitaire COVID-19 qui ont modifié en profondeur nos modes d’habiter et de travailler ;
• Faut-il remercier et féliciter l’ensemble des agents et prestataires qui ont élaboré ce document ? OUI, évidemment, le travail effectué a été colossal et de grande qualité, merci et bravo pour la production et la méthodologie de travail déployée depuis 4 ans.
• L’orientation donné à la planification territoriale est-elle bonne et tient-elle compte des enjeux actuels de limites planétaires en ressources et en énergie disponible ? OUI, il y a un changement majeur et salutaire par rapport SCOT précédent, il faut le saluer.
• La droite a-t-elle tout fait pour s’opposer au texte et montrer ainsi sa face réactionnaire ? OUI, comme d’habitude le groupe LR et associés se montrent fidèles à leur pouvoir de nuisances contre le réel pour protéger les intérêts particuliers contre l’intérêt général.
• Le sol comme support fertile et perméable fait-il sa grande apparition comme un enjeu déterminant au même titre que l’eau, l’air ou l’énergie ? OUI, et cela est d’une grande vertu plutôt que de considérer le sol comme un simple support technique ou un surface à aménager.
• Ce document fait-il de notre territoire un territoire plus résilient ? UN PEU, MAIS PAS SUFFISAMMENT, la prospective sur les crises à venir et les ruptures possibles à l’échelle mondiale, continentale et nationale sont trop peu abordées et ne laissent pas vraiment la place à des scénarios de crise comme des ruptures en électricité, en eau potable, en énergie fossile, en accès au numérique…
• Le document prévoit-il des scénarios contrasté en termes d’évolution démographique ? NON, et c’est regrettable ne pas avoir travaillé la possibilité d’une diminution importante de la population de certaines parties du territoire du fait du changement climatique – faut-il rappeler qu’il fait 37°C pour ce solstice d’été 2025 et que nous allons peut-être vivre comme en 2022 un été sans pluie jusqu’à fin septembre, avant d’essuyer tempêtes et événements orageux extrêmes ;
• Le document a-t-il pris suffisamment en compte la vacance de longue durée des logements dans le parc privé ? NON, alors que cela figurait dans le diagnostic, les 6 000 logements vacants depuis plus de 2 ans du territoire semblent avoir été omis d’une stratégie de reconquête par la rénovation, l’intermédiation locative ou la réquisition.
• Ce document mentionne-t-il une stratégie pour l’hébergement d’urgence ? NON, et cela aurait pu être son rôle pour peser dans le débat sur le rôle de chaque échelon territorial dans la protection des publics les plus fragiles vivants à la rue.
• Ce document changera-t-il quelque chose à la crise immobilière et la tension sur le marché du logement ? NON, car il ne s’est donné aucun moyen, ni outil politique pour influencer sur le prix du foncier, les prix de l’immobilier et l’accumulation patrimoniale. C’est pourtant une urgence que la collectivité retrouve une souveraineté sur le foncier par la socialisation et la limitation de la propriété privée.
• Faudra-t-il mettre à jour ce document et l’amender dès le prochain mandat ? OUI, bien sûr, l’actualité climatique et géopolitique nous imposera un agenda d’actualisation resserré, tant les données d’entrées peuvent changer rapidement, à l’aune en particulier de la guerre généralisée et de la tension que cela génèrera sur l’accès aux ressources.
• Allons-nous voter cette délibération en soutien à tout le travail effectué ? OUI, sans aucun doute, avec toutes les perspectives d’évolutions futures que nous avons cité précédemment !