Nos 12 axes programmatiques

Lors d’un travail militant au sein du Comité Métropole (réunissant les différents Groupes d’Action LFI sur le territoire de la Métropole de Lyon), 12 priorités ont été établies pour notre territoire. Les élus du groupe « Métropole insoumise, résiliente et solidaire » entend défendre ces douze axes dans l’exercice de leur mandat.  

Instaurer une régie publique et citoyenne de l'eau

Parce que l'eau est pour nous un bien commun et non pas une simple ressource à gérer, il est primordial de permettre son retour en régie publique.

Nous ne voulons plus d'une simple délégation de service publique, mais bel et bien d'un service public de l'eau, administré avec et pour les citoyen·ne·s. Nous tâcherons de peser de tout notre poids dans les discussion pour pousser des concepts comme celui la tarification à l'usage.

Un groupe de travail a également été constitué sur la question, animé par Florestan Groult.

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Mettre en place un Conseil Citoyen Métropolitain

Notre horizon politique nous pousse à demander une nouvelle organisation de la vie publique, dans une VIème république que nous appelons de nos voeux.

Cette organisation, elle doit se faire par et pour les citoyen·ne·s. C'est pourquoi nous avons à coeur d'instaurer un véritable conseil citoyen métropolitain, capable d'interpeller les élu·e·s et de leur proposer des résolutions et délibérations. 

Idir Boumertit a animé à ce sujet un groupe de travail sur la participation citoyenne.

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Aller vers la gratuité des transports en commun

La croissance des inégalités sociales et des catastrophes environnementales nous impose de repenser les modes de vivre ensemble. Nous sommes face à une urgence, celle de construire une société reposant sur d’autres principes que la croissance économique, antisociale et anti-écologique.

La gratuité des transports en commun constitue un pas essentiel pour construire cette nouvelle société. Il s’agit de sortir de l’ère de la voiture individuelle et des désastres sociaux et environnementaux qu’elle occasionne, d’inventer une nouvelle façon d’habiter la ville. C'est pourquoi nous la défendrons tout au long de notre mandat, non pas comme une mesure gadget ou électoraliste, mais surtout comme une réelle alternative aux déplacements d'hier.

Un groupe de travail a été construit autour de Laurent Legendre pour discuter de ces questions.

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Contrôler nos élu·e·s et leur garantir un statut à la fin du mandat

Parce que les gens ne croient plus aux « belles promesses », nous voulons instaurer le droit de révoquer les élus à mi-mandat. Plus encore qu’un droit pour le citoyen, c’est une obligation pour les élu·e·s : l’objectif n’est pas de les dégager tous les quatre matins, mais de leur rappeler qu’un mandat n’est pas un blanc-seing. Si les engagements ne sont pas respectés, les électeurs et électrices sont en droit de siffler la fin de la récré.

Dans le même temps, il est important de garantir un statut clair aux élu·e·s à la fin de leur mandat, pour éviter les risques de dépendance au statut.

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Construire et rénover des logements dignes et accessibles à tou·te·s

Le logement ne doit pas être un facteur discriminant de plus dans une société déjà trop inégalitaire. Nous voulons insuffler une politique volontariste et portée par tous les territoires de la métropole.

Il n'est pas normal que près de 20% des communes de la métropole ne remplissent pas leurs obligations en matière de logement social, faisant peser l'essentiel des efforts sur les autres.

Nous pensons également que l'accent doit être mis sur la rénovation des logements les plus vétustes et les passoires thermiques, souvent habités par les familles les plus modestes.

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Développer l’agriculture paysanne pour une alimentation saine et locale

L’ agriculture fournit l’essentiel de notre alimentation. Or le modèle agricole actuel détruit tout : l’écosystème, la santé de celles et ceux qui consomment comme de celles et ceux qui produisent.

Nous souhaitons en finir avec ce modèle agro-industriel productiviste pour nous diriger vers une agriculture paysanne, à taille humaine. Et parce que l'alimentation joue un rôle essentiel dans la santé et est fortement impactée par les inégalités, nous entendons soutenir l'idée d'une véritable sécurité sociale de l'alimentation, afin de maîtriser les circuits et processus de production et de consommation sur notre territoire.

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Investir pour la sobriété énergétique

Les défis que le changement climatique nous impose vont bien au-delà de nos modes de déplacement et du réchauffement de l'atmosphère. Ils mettent en jeu tout ce qui fait notre société car ils imposent de maîtriser notre consommation d'énergie.

C'est pourquoi nous pensons que la sobriété énergétique doit être une préoccupation constante et transversale des politiques publiques. Nous combattrons donc avec ferveur tous les projets (grands projets inutiles, déploiement massif de la 5G, etc.) trop gourmands en énergie.

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Créer des maisons médicales de santé pour un droit effectif

L'accès à la Santé est, avec l'alimentation, l'un des droits les plus touchés par les inégalités sociales. Certains territoires de notre métropole sont aujourd'hui des déserts médicaux, et la seule main invisible du marché ne suffit à y faire installer de nouveaux praticiens.

En attendant les grandes reformes nationales que nous appelons de nos vœux et la création de nouveaux corps médicaux dans la fonction publique, nous pensons que la création de maisons médicales de santé dans nos quartiers et villages les plus délaissés permettra de réduire ces inégalités et d'apporter des soins là où ils sont le plus nécessaires.

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S’affranchir de la publicité dans l’espace public et les transports en commun

Dans la droite ligne des propositions de notre groupe parlementaire à l'Assemblée Nationale, nous pensons qu'il est urgent d'interdire toute forme de publicité numérique lumineuse, sur écrans ou enseignes dans l'espace public. 

Ces injonctions à consommer, en plus de ne pas respecter les objectifs de sobriété énergétique qui nous tiennent à cœur, font trop souvent l'apologie de produits ou de services contraires à l'intérêt écologique de la société. Nous entendons peser de tout notre poids sur le Règlement Local de Publicité et sur les débats qui entoureront ces questions.

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Renforcer les communes dans la gouvernance de la Métropole

La commune est pour nous l'unité de base de la démocratie. Nous ne sommes pas favorables à la concentration galopante des pouvoirs et prérogatives dans d'immenses structures comme celle de la Métropole, et tenons à renforcer les communes dans la gouvernance de celle-ci.

Nous sommes attachés à ce que les décisions puissent se prendre au plus près des citoyen·ne·s, avec leur éclairage et leur consentement.

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Réquisitionner les logements vides

7.4% (Insee, 2017)  de logements vacants dans la métropole de Lyon. 2% (RPLS, 2019) des logements sociaux vacants. Ces chiffres sont inexcusables alors que notre territoire est sous forte tension en matière de logement.

Nous sommes donc favorables à une politique volontaire de réquisition des logements vides pour permettre à toutes et tous d'accéder à un logement digne.

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Utiliser la désobéissance institutionnelle comme arme juridique

Lorsque l'intérêt général est menacé par les intérêts particuliers, et que ceux-ci se drapent dans la loi pour parvenir à leurs fins, il est du devoir des citoyen·ne·s de s'y opposer. C'est l'esprit de l'article 35 de la constitution de l'an I qui proclame un devoir d'insurrection.

Nous pensons que c'est également un devoir des élu·e·s que de veiller à ce que l'intérêt général prime. Aussi, nous n'hésiterons pas à prôner la désobéissance institutionnelle comme moyen d'alerter sur les dysfonctionnements de notre société, voire comme arme juridique pour rétablir l'intérêt général.

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