La bataille pour nos retraites devient une bataille pour la démocratie

Publié par Pauline FIVEL le

Comme toujours depuis la présidence Macron, les réformes injustes et injustifiées se mêlent à de graves entorses démocratiques. Celle d’aujourd’hui met en péril notre équilibre républicain. Ce soir, la bataille pour nos retraites devient une bataille pour la démocratie.

Un président retranché comme un forcené

Ce soir, la motion de censure a été rejetée à neuf voix seulement. C’est donc contre l’avis de 80% de la population, contre l’ensemble des syndicats et contre l’Assemblée Nationale, qu’un gouvernement libéral impose à toutes les Françaises et tous les Français de travailler deux ans de plus. Sans en avoir le mandat.

Ne vous laissez jamais dire le contraire : cette réforme n’a jamais été votée, et ne le sera jamais. Faire semblant que cette motion de censure était un processus “démocratique” relève de la même hypocrisie et rejoint au placard les cahiers de doléance des Gilets Jaunes, la Convention Citoyenne pour le Climat, ou encore le Conseil de défense sanitaire de la crise COVID. 

Une bataille pour protéger la démocratie

Ce passage en force plonge notre pays dans une crise démocratique sans précèdent. Emmanuel Macron et son gouvernement font vaciller la démocratie. Dans une société en ébullition totale, la contestation sociale a pris désormais une autre dimension : ce n’est plus seulement contre la réforme que les Françaises et les Français descendent dans la rue. C’est bien contre la Vème République qui ne fonctionne plus, cassée par des décennies de réformes néolibérales, d’états d’urgence, et de 49.3.

Continuons de lutter, jusqu’au retrait !

Vers la Constituante et vers la VIème République !

En ayant échoué à rassembler, échoué à convaincre, Emmanuel Macron a déjà perdu. Ces derniers jours nous l’on apprit : contre le gouvernement, le peuple est uni. Nous appelons donc toutes les Grandes Lyonnaises et tous les Grands Lyonnais à continuer de se mobiliser, et ce jusqu’au retrait ! Bloquons les ronds-points, occupons les théâtres, arrêtons les outils de production. Continuons la grève, déferlons dans les rues, pacifiquement et dans la joie.

Et que ce jour de printemps soit celui qui puisse voir fleurir la détermination du peuple à reprendre en main son propre destin.

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