Notre groupe ayant fait de la question des logements vacants une priorité politique, le travail des militant.e.s est en lien avec la vacance immobilière, mais ne se restreint pas à elle. De fait, mal-logement, non-logement, politique de destruction des quartiers populaires, place des organismes, embourgeoisement et gentrification sont au cœur des travaux réalisés par le groupe.

Après une présentation de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU), des conséquences de ses projets, de sa gestion et de ses positionnement concernant les Quartiers Politiques de la Ville, le débat est lancé autour d’un questionnement : Que faire pour répondre aux problématiques actuelles ? Cette réflexion, nous l’a voulons ancrée dans le désir de transformation social et environnemental qui est le nôtre. Et de fait, si le sujet du logement est aussi central, c’est que par sa place singulière, le logement reflète, révèle et amplifie les inégalités, les discriminations et les souffrances que nous combattons.

L’idée de ce groupe thématique est de faire la définition de ce que c’est de faire du contrôle en politique, puis de fournir des pistes pour proposer une orientation de ce que pourrait être un contrôle politique de gauche. L’idée est de regarder l’existant sur la métropole (à quel endroit elle contrôle), et de se positionner sur ce que nous, nous aimerions contrôler en plus, en moins, et avec quels outils.

Le travail n’est paf arrivé à son terme mais avance activement, et d’autres pistes sont déjà abordées pour étoffer le travail, avec notamment la poursuite des réflexions sur la sanction et sa place, pour la penser comme un outil de pédagogie et de dissuasion.