La ZFE introduit une tension sociale insupportable qui repose sur les pauvres que les politiques publiques ont enfermés dans la logique de la bagnole depuis 50 ans.
Actualités

Nous avons le devoir de faire de l’inclusion une réalité concrète et universelle, pour que chacun, quel que soit son parcours ait une place dans la société.
Donnons aux aides de droit commun les moyens de son efficacité.
Gouverner par les besoins, c’est notre volonté, et que nos budgets soient construits en conséquence, le cadre budgétaire actuel ne permet pas de répondre à tous les besoins sociaux, il faut un volontarisme politique pour faire évoluer ce cadre.
D’autres modèles existent plus proches des modèles de service publics que nous défendons, et qui il nous semble, mérite de faire évoluer sans attendre celui actuellement déployé comme un nouveau/second chapitre de la gestion des biodéchets.
PLAN CLIMAT AIR ÉNERGIE TERRITORIAL
Ce plan climat est la traduction dans un document stratégique du rappel que l’adaptation est une condition de survie. C’est une feuille de route pour sauvegarder et protéger nos populations et notre vivant.
SCOT
Nous avions déjà donné nos éléments d’analyse sur le SCOT lors de la commission générale dédiée en Novembre 2023, mais permettez-moi de préciser quelques éléments supplémentaires sous forme de questions/réponses qui me permettra d’être concis et d’aller au cœur des enjeux :
• Fallait-il mettre à jour ce document alors que nous disposions d’un SCOT qui allait jusqu’en 2030 ? OUI, à l’évidence, la croissance démographique prévue dans le précédent SCOT était déjà obsolète en 2020, et nous avons quelques événements extérieurs comme la crise sanitaire COVID-19 qui ont modifié en profondeur nos modes d’habiter et de travailler ;
• Faut-il remercier et féliciter l’ensemble des agents et prestataires qui ont élaboré ce document ? OUI, évidemment, le travail effectué a été colossal et de grande qualité, merci et bravo pour la production et la méthodologie de travail déployée depuis 4 ans.
• L’orientation donné à la planification territoriale est-elle bonne et tient-elle compte des enjeux actuels de limites planétaires en ressources et en énergie disponible ? OUI, il y a un changement majeur et salutaire par rapport SCOT précédent, il faut le saluer.
• La droite a-t-elle tout fait pour s’opposer au texte et montrer ainsi sa face réactionnaire ? OUI, comme d’habitude le groupe LR et associés se montrent fidèles à leur pouvoir de nuisances contre le réel pour protéger les intérêts particuliers contre l’intérêt général.
• Le sol comme support fertile et perméable fait-il sa grande apparition comme un enjeu déterminant au même titre que l’eau, l’air ou l’énergie ? OUI, et cela est d’une grande vertu plutôt que de considérer le sol comme un simple support technique ou un surface à aménager.
• Ce document fait-il de notre territoire un territoire plus résilient ? UN PEU, MAIS PAS SUFFISAMMENT, la prospective sur les crises à venir et les ruptures possibles à l’échelle mondiale, continentale et nationale sont trop peu abordées et ne laissent pas vraiment la place à des scénarios de crise comme des ruptures en électricité, en eau potable, en énergie fossile, en accès au numérique…
• Le document prévoit-il des scénarios contrasté en termes d’évolution démographique ? NON, et c’est regrettable ne pas avoir travaillé la possibilité d’une diminution importante de la population de certaines parties du territoire du fait du changement climatique – faut-il rappeler qu’il fait 37°C pour ce solstice d’été 2025 et que nous allons peut-être vivre comme en 2022 un été sans pluie jusqu’à fin septembre, avant d’essuyer tempêtes et événements orageux extrêmes ;
• Le document a-t-il pris suffisamment en compte la vacance de longue durée des logements dans le parc privé ? NON, alors que cela figurait dans le diagnostic, les 6 000 logements vacants depuis plus de 2 ans du territoire semblent avoir été omis d’une stratégie de reconquête par la rénovation, l’intermédiation locative ou la réquisition.
• Ce document mentionne-t-il une stratégie pour l’hébergement d’urgence ? NON, et cela aurait pu être son rôle pour peser dans le débat sur le rôle de chaque échelon territorial dans la protection des publics les plus fragiles vivants à la rue.
• Ce document changera-t-il quelque chose à la crise immobilière et la tension sur le marché du logement ? NON, car il ne s’est donné aucun moyen, ni outil politique pour influencer sur le prix du foncier, les prix de l’immobilier et l’accumulation patrimoniale. C’est pourtant une urgence que la collectivité retrouve une souveraineté sur le foncier par la socialisation et la limitation de la propriété privée.
• Faudra-t-il mettre à jour ce document et l’amender dès le prochain mandat ? OUI, bien sûr, l’actualité climatique et géopolitique nous imposera un agenda d’actualisation resserré, tant les données d’entrées peuvent changer rapidement, à l’aune en particulier de la guerre généralisée et de la tension que cela génèrera sur l’accès aux ressources.
• Allons-nous voter cette délibération en soutien à tout le travail effectué ? OUI, sans aucun doute, avec toutes les perspectives d’évolutions futures que nous avons cité précédemment !
Et dans chaque mot, chaque vote, chaque document que nous portons : il y a une seule boussole. Faire reculer la violence. Installer une paix durable, une paix sociale, une paix par le droit, une paix par la justice.
MET n°53 – Les collectivités locales ne sont pas une variable d’ajustement budgétaire !
La droite, en véritable pompier pyromane, dénonce les coupes budgétaires sur les collectivités locales qu’elle a elle-même provoquées au niveau national en sacrifiant les services publics pour financer les cadeaux aux plus riches. Pendant ce temps, l’État continue de sabrer les ressources locales, laissant les collectivités face à une équation impossible : recettes en baisse et population croissante. Il existe pourtant des alternatives, comme un impôt sur les grandes fortunes, qui répondraient aux besoins en services publics sans imposer l’austérité. Les collectivités locales, dernier rempart contre la concentration des richesses, doivent être soutenues, non asphyxiées. Notre groupe a donc voté favorablement le budget 2025, en solidarité d’une majorité sur le mandat 2020-2026 qui a eu de nombreuses réussites malgré un mandat en étau entre la crise Covid et la guerre.
MET N°52 – Projet d’EPR2 au Bugey : des alternatives existent !
Nous affirmons notre opposition totale à la construction de deux réacteurs EPR2 au Bugey.Ce projet anachronique prolonge notre dépendance au nucléaire, une énergie coûteuse et risquée. Initialement annoncé à 3,3 milliards d’euros, le projet chiffre aujourd’hui à 15 milliards pour la construction seule des réacteurs. Une somme que nous pourrions investir dans une alternative viable : le développement massif des énergies renouvelables, une politique de sobriété énergétique et de rénovation thermique des logements. En plus des problématiques d’accidents, des déchets, d’artificialisation des sols et d’importation de minerais, le projet mettrait en péril une ressource vitale : l’eau. L’implantation accentuerait la pression sur le Rhône et l’approvisionnement en eau des populations en aval, notamment dans notre métropole, déjà menacée par les PFAS. Le « tout nucléaire » est une impasse !
MET n°51 – Hold-up sur nos collectivités !
Macron et Bayrou viennent se servir dans les caisses des collectivités pour compenser les cadeaux faits aux ultra-riches. Pendant que quelques familles accaparent une part gigantesque de la richesse du pays, les moyens pour l’école, la culture et le sport – derniers espaces du commun – s’effondrent. Pire, la droite et l’extrême droite ajoutent à cette casse sociale une dérive raciste. Nous refusons cette injustice. Chaque euro investi localement est un rempart contre leur vision du monde. Un autre avenir est possible, plus juste, plus solidaire.